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  • domingo, 30 de junho de 2013

    Hitler, le Nonce des ténèbres

    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France





    Adolf Hitler, malgré tout son charisme, n’aurait jamais eu la force suffisante pour, seul, causer la Deuxième guerre mondiale. Or, dans les moments de grandes crises sociales, des « faux prophètes » apparaissent, offrant le salut. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il s’agisse de personnages grandioses mais, qu’ils possèdent toutefois des qualités de séduction. Un des éléments qui a permis à Hitler d’accéder au pouvoir fut la soif de vengeance du peuple allemand contre les pays vainqueurs de la Première guerre mondiale.

    On peut aussi noter l’influence d’autres forces occultes pour expliquer la manière dont le Führer, un individu obsédé, excentrique, mentalement déséquilibré à un haut degré, qui est parvenu à diriger l’Allemagne, en plein cœur de l’Europe. Sans l’intervention massive d’obsesseurs (incarnés et désincarnés), comment pourrait-on expliquer qu’un jeune homme brisé, qui a échoué, abandonné à son sort, rejeté par la société, soit parvenu à établir le plus ténébreux instrument d’oppression que le monde ait pu connaître ?

    Ses grandes révélations (provenant des ténèbres) aidaient à cimenter la dépendance charismatique entre lui et le peuple obsédé. Hitler était un médium perverti, totalement subjugué par des phalanges tant incarnées que d’outre-tombe. Pour plus irrationnels qu’aient pu être ses ordres, il y a toujours eu quelqu’un qui se soit disposé à les accomplir. Il émanait de lui un type de magnétisme si étrange et hypnotisant que les gens croyaient à toute chose qu’il puisse dire. Il transmettait des messages exotiques, promettait que le Troisième Reich aurait un règne de 1000 ans, fait d’abondance, de pouvoir et de félicité. Il était la marionnette des génies des ténèbres qui n’offraient pas d’options au libre arbitre, mais une très tentante vision millénariste, illusoire, creuse, irrationnelle et subjuguante.

    Dans le livre « Mein Kampf », dont il fut l’auteur (ensemble avec les ténèbres), Adolf Hitler divise les êtres humains en catégories, se basant sur leur apparence physique, établissant des ordres supérieurs et inférieurs. Au sommet du classement se trouve l’homme germanique, qui a la peau claire, les cheveux blonds et les yeux bleus (aryen). Il affirmait que l’aryen était la forme suprême de la race humaine. Sa philosophie ne croyait pas à l’égalité des races, et c’est pourquoi il était obligé de promouvoir l’élévation des plus forts et d’exiger la subordination des plus faibles. Cette idée sera partagée, à différents stades, par des millions d’Allemands et d’habitants des pays occupés, qui restèrent silencieux ou qui participèrent au système.

    Comme l’explique Max Weber, le pouvoir charismatique dépend des qualités inhérentes d’un individu et repose sur son excentricité et son arbitraire. C’est pourquoi, le caractère durable, excentrique et individualiste du pouvoir charismatique doit être régulé si l’on désire établir un système plus stable à l’intérieur d’une communauté. L’intransigeance obsessive ostentée par des réformateurs de la société qui se jugent illuminé par la grâce divine, et qui pensent, pour cette raison, posséder un ensemble de qualités leur permettant d’être des leaders politiques, tenues pour exceptionnelles ou surnaturelles, conduisent au fanatisme populaire.

    Ceux qui affirment posséder un pouvoir charismatique sont ceux que Jésus dénommait de faux prophètes (médiums des ténèbres). L’Histoire le démontre. L’obsession fut la maladie de tous les siècles. L’essor de l’apparition de phénomènes médiumniques extravagants est l’effet naturel de l’incidence majeure des esprits malins sur les hommes. Hitler s’est bâti l’image de l’être élu, au sens théologique du mot. Son insistance à posséder un pouvoir et un mystère venus quasiment de l’autre monde générait un vibrant appel, donnant la sensation qu’il était, de fait, le sauveur.

    La médiumnité lumineuse fut un magnifique élément des vies de François d’Assise, du Mahatma Gandhi et de Chico Xavier mais, la médiumnité ténébreuse a fait ressortir les méandres du psychisme d’Adolf Hitler, qui fréquentait le groupe médiumnique de Thule, au début du 20ème siècle, à Berlin. Il connaissait parfaitement bien sa condition d’instrument des invisibles. « Lors d’une entrevue à la presse, il a clairement confirmé cette réflexion en affirmant : « Je bouge comme un somnambule, selon ce que m’ordonne la Providence ». Il avait des changements d’attitude subis et orageux. D’une placidité froide et méditative, il explosait soudain dans une grande colère, prononçant follement un torrent de paroles, avec émotions et impacts, notamment lorsque la conversation tournait autour de sujets politiques et raciaux » (1).

    La société doit rester attentive à ces assauts, car la technique d’infiltration des ténèbres est très éprouvée. Le loup se cache au milieu du troupeau en portant la peau d’un doux agneau. Il ne peut pas affirmer qu’il vient détruire, ni se présenter comme étant un ennemi. Il se présente en ayant des gestes séducteurs, une attitude de sauveur, de héros, ayant le désir de servir jusqu’à la mort, sans restrictions.

    La suggestion posthypnotique a été, jusqu’à aujourd’hui, très bien mise en œuvre par les obsesseurs hautement entraînés à la technique de la manipulation de la pensée humaine, individuelle et collective. Hitler est entré dans l’Histoire comme étant l’incarnation de la méchanceté, l’inventeur de l’holocauste, la marque d’un des régimes les plus effrayants que l’humanité ait connue. Sa personnalité a offert d’inexorables sources d’implications pour des abordages thématiques les plus divers.

    Bien souvent, ces représentants des ténèbres n’ont pas une connaissance exacte qu’ils sont en train de servir d’ustensiles aux êtres sinistres des ténèbres. Nous croyons ainsi qu’Adolf Hitler et nombre de ses partisans jouaient un terrible rôle dans la tactique globale de fondation d’un règne des ténèbres sur la Terre, dans un travail colossal qui, donc, portait la marque puissante de l’Antéchrist, comme le mentionnait l’apôtre Jean (2).

    Jorge HESSEN,

    Le 23 avril 2013.

    site : http://jorgehessen.net

    Traduction : Jean Emmanuel NUNES
    Bibliographie :

    1)    Herminio C. Miranda, Reformador, mars 1976
    2)    Première Epître de saint Jean, chapitre 2