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  • domingo, 20 de maio de 2018

    DES FONCTIONS DU PERISPIRIT SUR LA TERRE ET DANS L’AU-DELÀ



    Traduction: Jean Emmanuel Nunes
    Paris / France


    La Codification d’Allan Kardec dévoile, à travers la question 135-a du Livre des Esprits, qu’il existe, dans la structure essentielle de l'homme, un corps subtil, qui sert d’intermédiaire entre l'Esprit et le Corps.

    L'homme est donc formé de trois parties essentielles:
    -          le corps, ou être naturel, analogue à celui des animaux, et qui est animé par le même principe vital ;
    -          l'âme, ou Esprit incarné ayant le corps pour demeure ;
    -          le principe intermédiaire, ou psychosoma (*), une substance subtile qui sert de premier enveloppement pour l'Esprit et qui relie l'âme au corps.
    (*) Kardec lui donne le nom de « périsprit » ; Aristote lui donne le  nom de « Corps subtil et éthéré » ; le bouddhisme ésotérique lui donne le nom de « Kama-rupa » ; la Kabbale hébraïque lui donne le nom de « Rouach » ; Leibniz lui donne le nom de « Corps fluide » ; Origène lui donne le nom de « Aura » ; Pythagore lui donne le nom de « Chair subtile de l'âme » ; Paracelse lui donne le nom de « Corps Astral » ; Paul de Tarse lui donne le nom de « Corps spirituel ou incorruptible ».
    Ainsi, ce principe intermédiaire (périsprit) a été reconnu par nombre d’experts et de chercheurs.
    Cependant, en raison du manque d'instruments et du manque de matériels de laboratoire, la science académique est encore bien loin de connaître et de comprendre la façon dont fonctionne le psychosoma. Certains spécialistes de l’embryogénétique contemporaine « suspectent » l'existence de ce principe et essayent de prouver qu’une "Idée directrice" dirige le mécanisme de la création organique.
    Pour le spirite, le psychosoma a une fonction organogène. En d’autres termes, il permet la formation de l'organisme lui-même et travaille en conformité avec le code génétique. C’est pourquoi, en son absence, le processus de fécondation ne serait qu’un assemblage organique dépourvu de forme définie (amorphe).
    L’esprit, à travers le périsprit, « influence le cytoplasme (siège des forces physiopsychosomatiques), ainsi que les fonctions endocriniennes, à travers le système nerveux central, s’enracinant intrinsèquement dans le sang, et modelant définitivement la cellule » (2).
    Par exemple, si des fragments de tissus organiques de la peau ou du cerveau sont plongés dans du sérum à une température optimale, les fragments ont une fervente activité. Passé quelques heures, les produits excrétés intoxiquent le sérum, empêchant ainsi le développement cellulaire. En renouvelant le sérum, les cellules se développent. Mais, sans direction mentale par le biais du périsprit, elles ne sont en rien semblables à leurs sœurs ayant des fonctions organiques (3).
     « Notre corps fait d’une matière raréfiée est régi par sept centres de force qui se combinent aux ramifications des plexus, les uns vibrant en harmonie avec les autres, sous l’influx du pouvoir directeur de la pensée, qui établit, pour notre usage, un véhicule de cellules électriques, se définissant comme étant un champ électromagnétique, dans lequel la pensée vibre en circuit fermé. Notre situation mentale détermine le poids spécifique de notre enveloppe spirituelle, et donc de  «l’habitat» lui correspondant » (4).
    Notre réalité mentale et spirituelle génère une impulsion créatrice qui se projette dans le corps psychosomatique, et ensuite dans le corps physique. En d'autres termes, quand l'esprit veut, le psychosoma vibre et le corps effectue. Si l’on pousse le raisonnement, on peut en conclure que le processus immunologique, qui neutralise l'invasion d’éléments pathogènes, est le résultat d’actions en faveur du bien, par la pratique de la solidarité, de la fraternité et du pardon inconditionnel, qui sont des attributs de l'esprit immortel.
    La somatisation des problèmes émotionnels est causée par l'insécurité, la peur, le sentiment d’être blessé, la haine, la rancœur et la jalousie, qui sont des problèmes de l'Esprit, générant de graves problèmes organiques. Par conséquent, nos pensées négatives engendrent des destructions organiques, provoquant des pathologies complexes. Les pensées agissent à la manière des rayons X et du rayonnement ultraviolet à des taux trop élevés. Ces rayons mentaux génèrent un état pathologique révélant des maladies telles que la tuberculose, le sida, la lèpre, les maladies cardiaques, l'endocardite bactérienne, etc… « Si les médecins échouent, lorsqu’ils traitent nombre de maladies, c’est parce qu’ils traitent le corps sans traiter l'âme. Or, lorsque tout n'est pas en bon état, il est impossible qu'une partie soit en parfait état » (5).
    En cas de dédoublement, le périsprit est détaché du corps, comme lors du sommeil, lors de la transe hypnotique, en cas d'évanouissement, de coma, d'expérience de mort imminente, etc… Durant ce processus, le périsprit peut traverser les murs, mais aussi d’autres obstacles et matériaux, qui sont des phénomènes plus connus sous le nom de bilocation, de bicorporeité, d’extériorisation du double, ou « d'apparition ». Chez l’être primitif, quand la vie morale commence à apparaître, les réflexes de l'esprit déterminent la densité des substances périspritales, avec des particules très pâteuses. Le périsprit devient subtil, grâce à la sublimation de l'état mental que seule la pratique du bien rend possible. Le psychosoma mobilise des milliards d'unités cellulaires saturées de la vie mentale qui lui est propre. Compte tenu de cela, le suicidaire, l’obsédé sexuel et l'alcoolique souffrent des tourments liés à leurs conditions déséquilibrées. Lors de la désincarnation, les lignes morphologiques du périsprit sont liées aux impressions que nous emportons de la Terre (homme ou femme). Les personnes âgées ont beaucoup de temps pour se construire un nouvel état mental et, par conséquent, pour disposer d’un périsprit plus épuré.
    Aussi, lorsqu’une personne a un haut degré d'intelligence et de morale, elle peut changer en quelques minutes à peine, alors que d’autres d’un degré moindre mettraient plusieurs années pour ce faire. Dans le monde spirituel, des transformations profondes apparaissent en particulier au niveau du centre gastrique par l’extraction de « l’essence » des aliments dans l'au-delà. À proprement parler, on s’alimente beaucoup plus « en respirant, en récoltant le volume de nourriture en complément de l’approvisionnement plastique et énergétique, sur le terrain des calories nécessaires à la masse corporelle et à la répartition de la force potentielle des différents secteurs organiques » (6).
    Eu égard à sa grande porosité, le périspirit se nourrit de « produits subtils, qui sont une synthèse chimique et électro-magnétique, issus du réservoir de la Nature et de l’échange de rayons revitalisants et réparateurs de l’amour que les êtres offrent les uns aux autres. Cette alimentation psychique, à travers les projections magnétiques échangées entre ceux qui s'aiment, est beaucoup plus importante que ce que peuvent imaginer les nutritionnistes du monde puisque, par son biais, l'euphorie organique et mentale idéale de la personnalité en découle » (7).
    André Luiz explique que le psychosoma « avec quelque provision d'une substance spécifique, ou même sans substance, peut se contenter d’une diffusion cutanée pour reconstituer son potentiel énergétique, grâce aux processus d'assimilation et de désassimilation des ressources qui lui sont propres, quel que soit le travail d'exsudation des résidus, par l'épiderme ou par les voies d’évacuation normales, mais on peut néanmoins comprendre que, compte tenu du niveau d’harmonie, dans les opérations nutritives et l’absorption des aliments en leur essence, il n'y a, dans le véhicule psychosomatique, ni les excès, ni les inconvénients de l’évacuation courante des solides et des liquides » (8).
    Au vu de ce qui précède, on voit que la pratique simple et infatigable du bien peut modifier la route de notre destinée tant ici que par-delà la tombe, dans la mesure où, une pensée claire et correcte, se reflétant dans le périsprit, en tant qu’action édifiante, interfère dans les fonctions cellulaires transcendantales, aussi bien que dans les événements humains, attirant en notre faveur, par un comportement meilleur et plus noble, aide, lumière et soutien, selon la loi de l'amour.
    Tant sur la Terre que dans l'Au-delà, il est urgent de voir que faire constamment le bien génère constamment le bien, que cela aide les autres, que cela nous aide nous-même, raison pour laquelle les principes posés par le Christ, il y a deux mille ans, visant à bannir l'orgueil, l'animalité et autres maux de notre for intérieur, nous invitent à la fraternité et au pardon inconditionnel, en établissant une paix parfaite entre nous, et en renforçant le pouvoir de l'esprit sur nos corps (physique et périspirital) comme défense contre tous les éléments destructeurs de notre harmonie.

    Jorge HESSEN

    Le 13 juin 2009


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.
    Références :

    1)    Kardec, Allan Le livre des esprits
    2)    Xavier, Francisco Cândido & Vieira Waldo, Evolution en Deux Mondes, Dicté par l’esprit André Luiz,
    3)    Les cellules prennent différents aspects en fonction de la nature des organismes qu'elles servent, et l’intelligence, influençant le cytoplasme, oblige les cellules à œuvrer à ce dont elles ont besoin pour s'exprimer, un travail qui, au prix de répétitions presque infinies, devient parfaitement automatique pour les cellules qui se renouvellent sans cesse dans l'exécution des tâches qui fait leur vie.
    4)    Xavier, Francisco Cândido, Entre la Terra e le Ciel, Dicté par l’esprit André Luiz
    5)    Kardec, Allan, L’évangile selon le spiritisme, RJ: Ed. FEB, 2001, Introd., § XIX
    6)    Xavier, Francisco Cândido & Vieira Waldo, Evolution en Deux Mondes, Dicté par l’esprit André Luiz
    7)    Xavier, Francisco Cândido & Vieira Waldo, Evolution en Deux Mondes, Dicté par l’esprit André Luiz
    8)    Xavier, Francisco Cândido & Vieira Waldo, Evolution en Deux Mondes, Dicté par l’esprit André Luiz