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  • segunda-feira, 4 de dezembro de 2017

    Angoisse, conscience et réincarnation


    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    Le terme « angoisse » vient du latin « angustia » et signifie : étroitesse, espace réduit, carence, manque. C’est une peur vague ou indéterminée, sans objet réel ou actuel. C'est une frayeur inopportune et envahissante qui nous étouffe (« angere » en latin signifie : presser, étrangler) ou nous submerge.

    La philosophie existentialiste donne un autre sens au terme «angoisse» qui désigne «l'agitation métaphysique» au milieu des tourments personnels de l'homme. Selon le concept Sartrien, « c'est dans l'angoisse que l'homme prend conscience de sa liberté », dans l'angoisse que la liberté en son être se met elle-même en question [1].

    Les matérialistes déboussolés croient que l'être humain est un être imparfait, ouvert et inachevé. D’après Heidegger, « l'angoisse est une caractéristique fondamentale de l'existence humaine. Quand l'homme s'éveille à la conscience de la vie, il se rend compte qu'elle n'a aucun sens ni but » [2].

    En s’éloignant de ce matérialisme décrépit, on comprend que, de par le principe de la réincarnation, les profondes racines de l’angoisse sont souvent étroitement liées aux vies passées, bâties sur la culpabilité de l'Esprit, qui reconnaît l'erreur et qui craint d’être découvert. Par conséquent, c'est un état morbide dont la cause doit être combattue.

    Pour cette raison, l'origine de l'angoisse dépressive se situe dans le périsprit, et n'a strictement aucune cause profonde se situant dans la structure charnelle. Le corps physique reflète seulement l'état d'esprit. Le conflit du patient remonte aux causes passées, qui peuvent être lointaines, se reflétant dans le présent à travers la somatisation.

    On peut vérifier que les décès traumatiques prématurés (accidents, suicides, homicides) chez ceux qui possèdent de grandes réserves de fluide vital, provoquent en eux de fortes impressions et des impacts vibratoires dans leurs structures psychosomatiques complexes, formant dans l’esprit un puissant cliché mental au moment de la mort.

    Lors de la réincarnation suivante de cet esprit, l'apaisement biologique du corps charnel peut ne pas suffire à neutraliser les traumatismes, enregistrés sous la forme de flashs, des derniers moments de la vie antérieure. Ce trouble vibratoire a tendance à réapparaître, maintenant une identité chronologique entre les réincarnations. Les flashs font impression sur les neurones sensoriels du système nerveux central (SNC), et ceux-ci déclenchent des symptômes psychiques pénibles par l'intermédiaire des neurotransmetteurs cérébraux.

    Bien sûr, l'usage de médicaments peut établir une harmonie chimique cérébrale, qui améliore l'humeur de ces esprits. Mais, cela ne s’attache qu’à l'effet, puisque les produits pharmaceutiques ne guérissent pas les causes intrinsèques de la détresse dépressive. Ils ne font que restaurer le transit physique des messages neuronaux, améliorant le fonctionnement neurochimique du système nerveux central (SNC).

    Si les médecins échouent souvent dans le traitement des maladies phyisio-psychiques, c’est parce qu’ils ne traitent que le corps biologique, sans s’occuper des traumatismes que les patients portent en leur âme depuis leurs vies antérieures.

    Comme héritage des traités majeurs de l'histoire de la psychologie, Jésus nous a envoyé: la Codification Spirite, dont les préceptes portent à la mémoire humaine la certitude que, malgré les coups de fouets visiblement destructeurs de la détresse, l'homme doit rester debout, fermement, marchant hardiment à la rencontre des buts suprêmes de la vie, affrontant les obstacles qui sont les instruments nécessaires que Dieu nous envoie à tous.

    Jorge HESSEN

    Le 27 octobre 2017


    Source : A luz na mente, revista online

    Traduction : J.E.

    Références :

    [1]SARTRE, J. P., « L'Être et le Néant, essai d'ontologie phénoménologique »


    [2] CHAUÍ, Marilena, « Heidegger, vida e obra ». São Paulo: Nova Cultural, 1996.

    domingo, 3 de setembro de 2017

    L’argent face aux recherches scientifiques





    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    L'Esprit Bezerra de Menezes affirme qu’au sein de la société, l’argent :
    -          sans faire naître la lumière, est le support du candélabre,
    -          sans apporter la paix, est un instrument permettant son acquisition,
    -          sans apporter la chaleur, lui offre le pull-over,
    -          sans être le pouvoir de la foi, nourrit l'espoir,
    -          sans être de l’amour, est capable d’être un précieux ingrédient pour parvenir à une protection affective,
    -          sans être une pierre de taille, assure des activités affermissant le progrès,
    -          sans être de la culture, promeut le livre,
    -          sans donner la vue, réunit les instruments améliorant la capacité des yeux,
    -          sans être la source de la guérison, permet l'acquisition du médicament [1] et, bien sûr, encourage la recherche de nouveaux médicaments.

    En méditant sur ces réflexions, j’ai pensé au cas d’Henrietta Lacks, une femme qui est morte du cancer il y a 60 ans, mais dont les cellules («immortelles»), retirées de son corps, ont sauvé nombre de vies humaines jusqu’à aujourd’hui.

    Voyons comment cela s'est passé. Tout a commencé en 1951, à l'arrivée d'Henrietta dans un hôpital aux États-Unis. Cela a marqué le début d'une percée pour la biotechnologie. Les cellules de son corps allaient  révolutionner la science médicale. Lacks avait un cancer du col de l'utérus peu de temps avant de désincarner, et un médecin préleva un morceau de tissu pour une biopsie ; il s'est rendu compte qu'il s’agissait de cellules distinctes de celles qu’il avait déjà analysé auparavant. Depuis lors, les cellules retirées du corps d'Henrietta se sont accrues et démultipliées.

    De fortes sommes d'argent furent investies pour que soient produites des milliards de ces cellules dans les laboratoires de recherche pour être utilisées par des scientifiques, qui baptisèrent cette lignée cellulaire « HeLa », en hommage au nom d'Henrietta.

    Il existe de nombreuses situations où le scientifique ne doit étudier les tissus ou les agents pathogènes qu’en laboratoire. L'exemple classique est celui du vaccin contre la poliomyélite. Pour le développer, il fallait que le virus se développe en laboratoire, grâce à des cellules humaines et, bien sûr, d'importants investissements financiers. Les cellules « HeLa » se sont avérées parfaites pour l’expérimentation médicale, et les vaccins auxquels elles servirent sauvèrent des millions de personnes, offrant une renommée mondiale à cette lignée cellulaire.

    Ces cellules ont non seulement permis le développement d'un vaccin contre la poliomyélite et de nombreux traitements médicaux, mais ont aussi été emportées lors des premières missions spatiales, aidant les scientifiques à déterminer les conséquences d’une gravité nulle sur les tissus humains. En outre, l'armée américaine a mis des cellules « HeLa » au sein de grandes bouteilles sur les sites où des essais nucléaires étaient réalisés.

    Nous ne nous attarderons pas sur les mérites des abus mercantilistes, résultant de la recherche coûteuse sur les cellules susmentionnées qui, d'ailleurs, ont été les premières à être achetées, vendues, emballées et expédiées par millions au sein de laboratoires à travers le monde (certains se consacrant à des expériences cosmétiques, pour évaluer les effets secondaires indésirables possibles des produits). La dynamique des paradoxes humains fait qu'en plus de la contribution scientifique, des milliards de dollars ont été générés grâce aux produits testés avec des cellules « HeLa ».

    Au début de ce texte, nous réfléchissions, ensemble avec Bezerra, à propos de l'importance de l'argent, car il faut reconnaître que la cupidité règne parmi nous, en particulier au sein du milieu scientifique. Mais, ce qui importe en l'espèce, c'est que les cellules («immortelles») retirées du corps d'Henrietta Lacks ont servi de base à des dizaines de milliers d'études médicales à travers le monde et dans diverses branches de la science biologique aux fins d'amélioration de la vie de l'homme . Par conséquent, elles furent un élément crucial pour le développement scientifique afin de parfaire la santé humaine.

    Pour être plus clair, l'argent associé à une conscience tranquille est un levier pour le travail, un canal de bienfaisance, un soutien pour l'éducation et une source de joie. C'est une bénédiction du ciel qui, dans l’immédiat, ne créé pas toujours le bonheur, mais qui fait toujours défaut [2] : principalement pour les recherches scientifiques qui explorent des thérapies et parviennent à la guérison de différentes maladies, telles que le cancer qui, il y a quelques décennies, était dévastateur pour notre survie.

    Jorge Hessen

    Le 24 mai 2017


    Source : Revista online « A luz na mente »
    Traduction : J.E.
    Bibliographie:
    [1] XAVIER, Francisco Cândido. «Charité», chapitre 36 «Argent», Ed. IDE, 1997

    [2] XAVIER, Francisco Cândido. «Charité», chapitre 36 «Argent», Ed. IDE, 1997

    segunda-feira, 17 de abril de 2017

    Esprits sympathiques



    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    Jennifer Bricker donne des spectacles d’acrobaties et fascine les foules grâce à sa technique. Le plus impressionnant, c’est que Jennifer est née sans jambes. A l’âge de 11 ans, elle fut championne de gymnastique, sport auquel elle s’est attachée en voyant Dominique Moceanu remporter la médaille d’or olympique pour les Etats-Unis en 1996.

    Jennifer ne savait pas que toutes les deux avaient plus en commun que leurs seuls talents d’athlètes, car elles étaient sœurs consanguines. Comme elle était née sans jambes, Jennifer avait été adoptée alors qu’elle n’avait que quelques mois. A l’âge de trois ans, elle a reçu des prothèses de jambes mais ne les a jamais utilisé, car elle réussait mieux à se mouvoir sans elles. Elle adorait observer l’équipe féminine de gymnastique des Etats-Unis, et une athlète en particulier : Dominique Moceanu.

    A 10 ans, elle disputa les Jeux olympiques de la jeunesse et, à 11 ans, elle fut championne de gymnastique tumbling de l’État d’Illinois. Lorsqu’elle eut 16 ans, Jennifer demanda à Sharon, sa mère adoptive, s’il y avait encore des choses à lui apprendre à propos de sa famille biologique. Et à la surprise de l’adolescente, la réponse fut « oui ». Sharon lui révéla que le nom de sa famille biologique était Moceanu, et que Dominique était sa sœur.

    Quatre ans plus tard, Jennifer écrivit une lettre à Moceanu relatant son histoire, expliquant que Dominique fut son idole durant sa vie entière, et qu’elle l’avait inspiré pour être elle-même une gymnaste. Les deux femmes se sont rencontrées et se sont bien entendu. Elles sont toujours en contact jusqu’à aujourd’hui.

    Autre cas intéressant, celui des sœurs jumelles Anaïs Bordier et Samantha Futerman. Toutes les deux ne se sont rencontrées qu’à l’âge de 25 ans. Aucune d’entre elles ne connaissaient l’existence de l’autre, mais un événement de la vie et Internet ont permis qu’elles fussent réunies. Elles ont toutes les deux été séparées à leur naissance en Corée du Sud et furent adoptées par des familles habitant des pays différents, Anaïs à Paris, en France, et Samantha à Los Angeles, aux Etats-Unis.

    La rencontre a commencé à se dessiner lorsqu’en décembre 2012, dans le bus, Anaïs, styliste, reçoit d’un ami une vidéo YouTube dans laquelle Samantha était actrice. Anaïs, songeant d’abord que quelqu’un avait posté une vidéo d’elle, s’est ensuite aperçu qu’il s’agissait d’une jeune fille qui vivait au Etats-Unis et qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.

    Elles se sont vu par Skype et discutèrent durant plus de 3 heures. Par la suite, elles se rencontrèrent personnellement, en mai 2013, à Londres. Depuis lors, bien que vivant dans des pays différents, elles communiquent entre elles plusieurs fois par jour. Si, pour Anaïs, découvrir que l’on a une sœur est déjà incroyable, s’apercevoir que l’on a une sœur jumelle est plus impressionnant encore, car toutes les deux ont beaucoup en commun.

    L’histoire des deux sœurs est paru en 2014 dans un livre intitulé : « Separated @ Birth: A True Love Story of Twin Sisters Reunited », où chacune a écrit un chapitre alternativement.

    Du point de vue spirite, bien des affections terrestres se sont effectivement bâties lors de vies antérieures, au travers des liens d’affinités spirituelles permanents, qui s’établissent entre les individus partageant les mêmes inclinations psychologiques, et une évolution intellectuelle et morale similaire.

    Aussi, cette question peut s’analyser sous l’angle de « l’affinité » des âmes réincarnant au sein d’une même famille. On sait que la réincarnation est un mécanisme extrêmement complexe. Ses variables sont liées au niveau spirituel de chaque réincarnant, en fonction des obligations d’apprentissage de chaque esprit devant vivre en société sur la Terre. Lorsque l’esprit dispose d’une bonne structure morale, il peut faire l’ébauche d’une réincarnation auprès de personnes avec lesquelles il a une affinité, et ce sous la supervision des Bienfaiteurs de l’au-delà.

    Dans la dimension spirituelle, nous sommes libérés des passions qui nous liaient sur la Terre, nous attirant et nous faisant nous regrouper en familles plus larges, unies par des sentiments sincères, ayant en vue le perfectionnement de chacun, et dont les membres se réjouissent des victoires de chaque être cher de retour outre-tombe, après une nouvelle vie sur la Terre, emplie de luttes et d’épreuves subies et franchies.

    Dans l’ensemble des réincarnations, « Si les uns sont incarnés et que les autres ne le soient pas, ils n'en sont pas moins unis par la pensée ; ceux qui sont libres veillent sur ceux qui sont en captivité ; les plus avancés cherchent à faire progresser les retardataires. Après chaque existence ils ont fait un pas dans la voie de la perfection » (1).

    Il est bien vrai que deux esprits qui s’affectionnent mutuellement se recherchent l’un l’autre lors de leurs pérambulations : « Il y a entre les êtres pensants des liens que vous ne connaissez pas encore. Le magnétisme est le pilote de cette science que vous comprendrez mieux plus tard » (2).

    Les personnes mentionnées dans cet article sont incontestablement des esprits sympathiques, qui se sont attachés en vertu des lois de l’attraction, aimant être ensemble. Il n’est pas nécessaire que tous les esprits sympathiques se soient nécessairement connus lors d’une vie antérieure, dans la mesure où chacun est attiré magnétiquement par les inclinations de son semblable, ce qui se produit fréquemment.

    « L'union et l'affection qui existent entre parents sont l'indice de la sympathie antérieure qui les a rapprochés » (3). Si, de cette manière, toutes les affections se purifiaient « au-dessus des liens du sang, l’institution sacrée de la famille se perpétuera à l’infini, au travers des liens impérissables de l’esprit » (4).

    Jorge HESSEN

    Le 16 mars 2017


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.
    Références :

    1)    Allan Kardec, L’évangile selon le spiritisme, ch. IV, §18
    2)    Allan Kardec, Livre des esprits, question 388
    3)    Allan Kardec, L’évangile selon le spiritisme, ch. IV, §19

    4)    F.C. Xavier, Le consolateur, question 175

    domingo, 2 de abril de 2017

    L’homme et la femme face à la question du genre après la mort




    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France



    L’homme moderne est modelé par une culture raciste, patriarcale, misogyne et homophobe. Or, l’Évangile est une invitation constante à la pratique de la fraternité, de l’amour, de la non-violence, tout particulièrement vis-à-vis de nos semblables différents qui composent l’univers minoritaire d’une société fortement machiste. Bien que cela soit contraire à l’idée de groupes sociaux « majoritaires » et « minoritaires », il faut reconnaître que ces termes sont consacrés par l’usage et, les discriminations à l’égard des personnes « différentes » sont désormais inacceptables.

    Le combat herculéen contre les préjugés et l’homophobie comporte des aspects sadiques. Cette lutte inhabituelle débute là où l’être humain doit se sentir le plus accueilli et le plus en sécurité, à savoir sa famille. Actuellement, aux Etats-Unis, par exemple, il y a une nouvelle classe d’habitants des rues (c’est cela même ! Des sans domicilies fixes) qui croît avec une déplorable rapidité, et qui est composée d’adolescents homosexuels expulsés de leurs foyers par leurs familles. D’après les calculs du Centre du progrès américain, ce sont plus de 300 000 jeunes qui ont dû avoir recours aux abris publics après avoir été expulsés de leurs foyers (bannis) par leurs propres parents, compte tenu de leur orientation sexuelle.

    Les études réalisées aux Etats-Unis montrent que la grande majorité de ces jeunes exclus s’exile de familles conservatrices et profondément religieuses. Dans ce contexte, considérer l’homosexualité comme un fait naturel est beaucoup plus difficile. Près de la moitié des homosexuels américains sont contraints de quitter leur foyer peu de temps après avoir admis leur orientation sexuelle face à leur famille, le plus souvent à contrecœur (1). Or, l’homosexualité est une orientation sexuelle, tout comme l’hétérosexualité et la bisexualité (l’asexualité peut également être considérée comme une orientation sexuelle). Ce sont des orientations naturelles, qui ne découlent pas d’un trouble de la personnalité, comme l’assure l’esprit Emmanuel dans le livre « Vie et sexe », au chapitre intitulé « homosexualité ».

    Récemment, malgré la barbarie commise par Omar Mateen, un combattant de l’État islamique qui occasionna la mort de 49 personnes dans la boîte de nuit le « Pulse », outre 50 blessés, bien d’autres fourvoiements sont pratiqués contre les homosexuels. En vérité, le fondamentalisme religieux est la plus grande tragédie qu’il y ait en ce monde. Car on ne saurait comprendre la haine culminant en actes de violence et de tortures contre les personnes, et ce au nom de Dieu.

    Après l’épisode survenu dans la boîte de nuit le « Pulse » à Orlando, aux Etats-Unis, un pasteur nord-américain affirma : « ne pas être triste que des homosexuels soient morts dans cette boîte de nuit. La tragédie, c’est que d’autres n’y soient pas morts également. J’aurais voulu que le gouvernement les réunisse, les place tous contre un mur, et qu’un peloton d’exécution placé face à eux les fusille, en faisant exploser leurs cerveaux » (2). D’autres groupes chrétiens extrémistes, à l’image de la «Westboro Baptist Church», ont affirmé que ceux qui fréquentaient le « Pulse » se trouvaient en enfer après leur assassinat. « La tragédie, c’est que d’autres n’y soient pas morts aussi. La tragédie, c’est qu’Omar Mateen n’ait pas fini le travail, parce que ces personnes sont des prédateurs. Ce sont des pêcheurs » (3).

    La question de l’homosexualité n’a pas fait l’objet d’une recherche approfondie par le Codificateur au sein des œuvres de base. Dans le Livre des esprits, on peut néanmoins observer qu’il en ressort que chacun peut réincarner en tant qu’homme ou femme. Dans le monde spirituel, la dénomination « lui » ou « elle » n’a pas beaucoup de sens, car le genre n’affecte pas les Esprits.

    En effet, dans l’au-delà, il n’y a pas de reproduction des esprits au travers d’un quelconque processus d’accouplement sexuel. Cependant, les organes génitaux présents dans le corps physique existent en raison des lois de la manifestation biologique (charnelle), qui ont pour objectif de permettre la réincarnation au moyen de la reproduction biologique par le biais de l’accouplement sexuel.

    L’expérience masculine ou féminine lors de multiples vies, et la prédominance de l’une ou l’autre de ces expériences, conduisent l’Esprit à conserver des caractéristiques restant gravées en lui, qui sont la conséquence de l’influence que le corps physique transmet au périsprit. Par conséquent, l’Esprit, en réincarnant, présentera les particularités du genre dans lequel il a le plus longuement vécu et imprimera, dans sa structure psychologique, les inclinations les plus en affinité avec ses expériences passées.

    Ainsi, nous sommes des Esprits ayant une polarité psychologique masculine ou féminine, du fait de réincarnations continuelles dans l’un ou l’autre genre. Ce n’est qu’une fois dépassées nos failles, liées à l’attachement à la matière, à la sensualité, à l’égoïsme et à l’orgueil, que nos attributs sexuels disparaîtront, graduellement et automatiquement, après avoir acquis les « qualités nobles inhérentes à la masculinité et à la féminité » (4).

    Les différentes expériences que nous vivons dans le corps physique s’illustrent par leur caractère transitoire. Tout se transforme et, si l’enseignement avantageux est bien accueilli, ce sera l’agent d’un plus grand bonheur dans l’avenir. Ce qui importe réellement, c’est ce que nous faisons de bien dans les régiments de la charité en faveur de son semblable et de nous-mêmes, et à la façon dont nous recevons et comprenons les actions d’autrui, et non selon notre genre.

    Jorge HESSEN

    Le 20 juin 2016


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.
    Références :
    3)    idem

    4)    Viera, Waldo et Xavier, Francisco Cândido, « Evolution en deux Mondes », de l’esprit André Luiz, chap. XII

    domingo, 12 de março de 2017

    "Les anomalies morales et la pollution atmosphérique sont-elles cancérigènes".


    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    Des chercheurs pessimistes prévoient une annihilation plausible de la vie végétale, animale et humaine, du fait des dommages causés par l’industrie, le commerce et les échanges modernes. Les actuelles agressions envers la Nature peuvent-elles engendrer une telle annihilation ? Sans doute, puisque ce n’est pas la Nature que nous endommageons, mais nous-mêmes, et nous devrons assumer les conséquences de nos crimes commis envers le milieu ambiant. Chico affirma sur ce point que : « ceux qui considèrent que la préservation de la Nature se situe au-dessus de leurs intérêts propres aideront à la défense du monde naturel, de la vie simple sur la Terre, qui pourrait alors être une vie bien plus saine et bien plus tranquille, si nous respections collectivement tous les dons offerts par la Nature. Mais, si nous continuons à l’agresser lourdement, nous en paierons le prix, car nous devrons revenir au travers des générations futures, contraints de planter des arbres, de chérir les semences, de modifier le cours des rivières, de dépolluer les eaux, de drainer les marécages et de créer des filtres qui libéreront de la pollution. Le problème incombera toujours à l’homme. Il nous faudra tout restaurer, puisque nous agissons contre nous-mêmes » (1).

    Une société qui détruit le milieu ambiant est une société malade. Il n’est pas possible d’espérer l’arrivée d’une « Nouvelle ère », tout en étant plongé dans l’inertie de l’indifférence vis-à-vis de la Nature. Sans les nécessaires valeurs morales, beaucoup reviendront en ce monde par la voie d’une réincarnation difficile. Si nous espérons trouver ici-bas des stocks raisonnables d’eau potable, une atmosphère limpide, des champs productifs, des déchets recyclés et un climat stable (sans les conséquences néfastes de la croissante combustion de l’essence, du gaz et du charbon qui portent atteinte à l’effet de serre), il est urgent d’agir dès à présent.

    Comme si cela ne suffisait pas, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC), lié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé récemment la pollution de l’air extérieur parmi les cancérigènes. Il ne faut pas être un spécialiste pour savoir que la pollution engendre le cancer. Ce que l’on savait déjà est réaffirmé, c’est-à-dire que l’exposition à la pollution de l’air peut occasionner un cancer du poumon. Mais nous savons qu’il n’y a pas que l’air qui est contaminé, car l’eau «potable» est aussi infectée, et les aliments intoxiqués.

    Le niveau actuel de la pollution atmosphérique est des plus élevés, résultat des substances nocives émanant des cheminées des usines, semblables à des bouches de dragons rejetant des substances dangereuses, résultat des détritus, des rejets  des moteurs des véhicules automobiles qui se multiplient de façon délirante, immobilisant d’ailleurs les villes, résultat des pesticides utilisés dans les champs, de la combustion des combustibles fossiles des centrales électriques etc… En vérité, partout où l’homme marche, les signes maléfiques de son avancée apparaissent sous forme de pollution, de stérilité, de glissements de terrains et de destructions.

    S’agissant de la pollution atmosphérique, il conviendrait de faire pression sur les gouvernements afin qu’ils adoptent des lois sévères permettant de préserver l’environnement, et afin que les pollueurs soient punis de manière exemplaire. Il faut faire prendre conscience aux consommateurs que la lutte pour la protection de l’environnement passe par la modification des habitudes de consommation, en ayant en vue d’assurer la survie environnementale des générations futures. Il est important de modifier le système de consommation en étant des acheteurs conscients, c’est-à-dire en ayant conscience qu’en fonction de sa façon de consommer, chacun co-agit en vue d’un commerce de produits plus écologiques. Un jour viendra où tous les produits seront écologiquement corrects et où l’économie sera dépolluée, car exercés en ayant le respect du milieu ambiant pour principe.

    « La Nature est toujours le livre divin où la main de Dieu écrit l’histoire de sa sagesse, le livre de la vie qui constitue l’école du progrès spirituel de l’homme en constante évolution, grâce aux efforts et au dévouement de ses disciples » (2).

    Les manifestations de la vie dans les différents règnes de la Nature, y compris l’homme, sont l’expression du Verbe divin, à travers une échelle graduelle du processus de perfectionnement sur la Terre : « la vibration de Dieu palpite dans tous les règnes de la nature, comme le Verbe divin de la Création infinie, et dans le contexte sans fin du travail de l’expérience, tous les principes, les individus compris, gagnent en valeurs et en conquêtes sacrées pour la vie immortelle » (3).

    Le milieu ambiant influe sur l’esprit et bien souvent : « L’environnement, où l’âme renaît, constitue souvent l’épreuve expiatoire qui aura de puissantes influences sur sa personnalité. Il est indispensable que le cœur éclairé coopère en bien à sa transformation, en améliorant et en élevant les conditions matérielles et morales de tous ceux qui vivent dans sa zone d’influence » (4).

    Il y a beaucoup de polluants qui intoxiquent la psychosphère terrestre, occasionnant effectivement tous types de cancer. L’une d’elle est la pollution mentale où l’homme produit une terrible pollution psychique, aussi délétère qu’incontrôlable, en cultivant des pratiques déplorables, et où il se plaît à s’y obstiner. Cela interfère aussi dans l’écologie psychosphérique de la Terre, empoisonnant de l’intérieur vers l’extérieur et troublant de l’extérieur vers l’intérieur.

    Aujourd’hui, à la lumière des sciences médicales, on peut affirmer que le facteur prédominant dans l’origine du cancer est, sans le moindre doute, le comportement humain : tabagisme, abus d’alcool, mauvaises habitudes alimentaires et d’hygiène, obésité et sédentarité, pollutions de toutes sortes ; des agissements responsables de 80 % des cas de cancer et de 70 % de l’ensemble des décès. Les cancers qui ne sont que le fruit d’un héritage génétique, c’est-à-dire qui ne dépendent pas de facteurs comportementaux et environnementaux, ne représentent que 5 % du total. L’expérience confirme que le cancer est une maladie de l’individu, potentiellement « karmique ». Nous sommes soumis un mécanisme de cause et effet qui nous offre la santé ou qui corrige à travers la maladie, en fonction de nos actes. « Le corps physique reflète le corps spirituel qui, à son tour, reflète le corps mental, détenteur de la forme » (5).

    Evidemment, il n’est pas nécessaire d’aller rechercher dans les vies passées la cause du cancer. En effet, un grand nombre de cas de cancer du poumon frappe des personnes qui fument lors de leur réincarnation actuelle. De nombreuses formes de cancer trouvent leur origine dans un comportement moral actuel vicié, dans une attitude mentale agressive, ou du fait de postulats émotionnels maladifs. « La mauvaise humeur est un facteur cancérigène qui attaque une large part de la société d’aujourd’hui » (6). La haine, la rancœur, la rancune, la colère sont des poisons pour  la santé mentale et physique, consommant l’énergie vitale et offrant des espaces intercellulaires entraînant tant des déséquilibres que l’installation de maladies. Ce sont des « agents polluants responsables de troubles émotionnels de grande importance ; ils génèrent des perturbations de l’appareil respiratoire, digestif et circulatoire. Ils sont responsables de cancers physiques. C’est la source de désordres mentaux et sociaux mettant la vie à bas » (7).

    Jorge HESSEN

    Le 18 novembre 2013


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.
    Références :

    1)    F.C. Xavier, Mandato de amor
    2)    F.C. Xavier, Le consolateur, §27
    3)    F.C. Xavier, Le consolateur, §28
    4)   F.C. Xavier, Le consolateur, §121
    5)    F.C. Xavier, Evolution en deux mondes
    6)    Divaldo P. Franco, Receita de paz

    7)    Divaldo P. Franco, O ser consciente

    domingo, 15 de janeiro de 2017

    A propos de la mort, du ravage, de l’abandon et du « deuil »


    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    Une étude réalisée par l’Université de Birmingham (Royaume-Uni) a établi que ceux qui vivaient depuis peu un épisode de deuil (1), en particulier les personnes âgées, subissaient un processus de réduction des fonctions des neutrophiles (2). Malgré le poids des connaissances scientifiques établissantt une relation entre le deuil et la maladie physique, de tels symptômes furent totalement inattendus.

    Pour Jessica Mitchell, qui gère le service de soutien téléphonique de l’O.N.G. « Cruse Bereavement Care », la nouvelle de la mort d’un parent glace d’effroi les proches qui se sentent alors troublés, estimant que rien ne va plus pour eux.

    Les gens ne comprennent effectivement pas, parce que l’on ne discute plus de la mort, d’après Susan Hughes de l’O.N.G. « Compassionate friends », qui soutient les parents après la mort de leurs enfants (3).

    Ce manque de compréhension du sujet de « la mort et du deuil » reflète la difficulté de la société à parler franchement de la désincarnation d’un membre de la famille. Pour certains, il s’agit d’un grand tabou. Les gens ne veulent pas entendre parler et encore moins s’exprimer sur le sujet.

    Toutefois, en vérité, le deuil est essentiellement aussi insupportable qu’on l’imagine. On sait que la majeure partie des endeuillés réussit à bien surpasser la « perte » d’un parent.

    Alors, pour quelles raisons certaines personnes ne parviennent-elles pas à dépasser ce traumatisme ? De nombreuses personnes vivent durant des années comme lors des premiers jours du deuil. Elles ne parviennent pas à reprendre le cours de leur vie. Elles cultivent la douleur, à travers une sorte de deuil chronique, que les psychiatres nomment « deuil pathologique » ou « complication du deuil ». Lors des morts traumatiques, tels que les accidents, les suicides, les assassinats, il peut y avoir une phase de refus pouvant se prolonger. La culpabilité et la révolte peut apparaître plus intensément. Pour certains, le deuil peut engendrer une grave crise domestique, car elle exige une œuvre de renoncement, incluant et excluant certains rôles dans la scène familiale. On perçoit alors qu’il y a une confusion, car cette crise peut arrêter le progrès des proches, facteur pouvant définir un processus de deuil chronique collectif.

    Il est important de souligner ici que le deuil ne se produit pas seulement en cas de mort d’un être cher. Il y a différents types de deuil, parfois très intenses, qui se produisent à l’occasion de la perte d’un objet ou de l’abandon affectif de quelqu’un auquel on est très fortement attaché. C’est la vérité ! Nombreux sont ceux qui sont malades physiquement pour être totalement attachés à quelque chose, une circonstance ou à quelqu’un. Telle est la raison de leur infortune, qui les entravent dans leur ascension spirituelle.

    Le grand précepte de la vie, que nous expérimentons sévèrement, est de nous détacher des choses, des situations et des personnes. Or, se détacher ne signifie pas ne plus aimer ou déprécier la valeur d’un objet, d’une chose, mais comprendre et accepter le fait que les circonstances, les objets et les personnes sont transitoires. Il est très important d’aller de l’avant, tout en se détachant du passé, qu’il soit lointain ou récent, et d’harmoniser ses émotions présentes, surtout vis-à-vis de ce qui est essentiel parmi les choses et les personnes.

    Le spiritisme nous éclaire à propos de l’immortalité. Il y a 2000 ans, Jésus a réaffirmé la réalité de la survie de l’esprit après la mort et la poursuite de la vie en d’autres dimensions. C’est la raison pour laquelle il faut alléger nos cœurs souffrants du deuil des grandes « pertes », qu’elles interviennent par désincarnation, ou du fait de l’abandon d’un être cher, ou du fait de la perte d’avoirs ou de positions sociales.

    Tout passe ! Même le deuil.

    Jorge HESSEN

    Le 12 décembre 2016


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.
    Références :
    1)    deuil :
    a.    sentiment de poids ou de douleur du fait de la mort de quelqu’un
    b.    extériorisation dudit sentiment ou de sa durée
    c.    consternation, tristesse
    2)    c’est la partie la plus abondante des globules blancs du sang, chargés de combattre les bactéries comme celles de la pneumonie

    3)    www.bbc.com/portuguese/geral-37030767