Traduction: Jean Emmanuel Nunes
Paris / France
Des chercheurs
pessimistes prévoient une annihilation plausible de la vie végétale, animale et
humaine, du fait des dommages causés par l’industrie, le commerce et les échanges
modernes. Les actuelles agressions envers la Nature peuvent-elles engendrer une
telle annihilation ? Sans doute, puisque ce n’est pas la Nature que nous
endommageons, mais nous-mêmes, et nous devrons assumer les conséquences de nos
crimes commis envers le milieu ambiant. Chico affirma sur ce point que :
« ceux qui considèrent que la
préservation de la Nature se situe au-dessus de leurs intérêts propres aideront
à la défense du monde naturel, de la vie simple sur la Terre, qui pourrait
alors être une vie bien plus saine et bien plus tranquille, si nous respections
collectivement tous les dons offerts par la Nature. Mais, si nous continuons à
l’agresser lourdement, nous en paierons le prix, car nous devrons revenir au
travers des générations futures, contraints de planter des arbres, de chérir les
semences, de modifier le cours des rivières, de dépolluer les eaux, de drainer
les marécages et de créer des filtres qui libéreront de la pollution. Le
problème incombera toujours à l’homme. Il nous faudra tout restaurer, puisque
nous agissons contre nous-mêmes » (1).
Une société
qui détruit le milieu ambiant est une société malade. Il n’est pas possible
d’espérer l’arrivée d’une « Nouvelle ère », tout en étant plongé dans
l’inertie de l’indifférence vis-à-vis de la Nature. Sans les nécessaires
valeurs morales, beaucoup reviendront en ce monde par la voie d’une
réincarnation difficile. Si nous espérons trouver ici-bas des stocks
raisonnables d’eau potable, une atmosphère limpide, des champs productifs, des
déchets recyclés et un climat stable (sans les conséquences néfastes de la
croissante combustion de l’essence, du gaz et du charbon qui portent atteinte à
l’effet de serre), il est urgent d’agir dès à présent.
Comme si cela
ne suffisait pas, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC),
lié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé récemment la
pollution de l’air extérieur parmi les cancérigènes. Il ne faut pas être un
spécialiste pour savoir que la pollution engendre le cancer. Ce que l’on savait
déjà est réaffirmé, c’est-à-dire que l’exposition à la pollution de l’air peut
occasionner un cancer du poumon. Mais nous savons qu’il n’y a pas que l’air qui
est contaminé, car l’eau «potable» est aussi infectée, et les aliments
intoxiqués.
Le niveau
actuel de la pollution atmosphérique est des plus élevés, résultat des
substances nocives émanant des cheminées des usines, semblables à des bouches
de dragons rejetant des substances dangereuses, résultat des détritus, des
rejets des moteurs des véhicules
automobiles qui se multiplient de façon délirante, immobilisant d’ailleurs les
villes, résultat des pesticides utilisés dans les champs, de la combustion des
combustibles fossiles des centrales électriques etc… En vérité, partout où
l’homme marche, les signes maléfiques de son avancée apparaissent sous forme de
pollution, de stérilité, de glissements de terrains et de destructions.
S’agissant de
la pollution atmosphérique, il conviendrait de faire pression sur les
gouvernements afin qu’ils adoptent des lois sévères permettant de préserver
l’environnement, et afin que les pollueurs soient punis de manière exemplaire.
Il faut faire prendre conscience aux consommateurs que la lutte pour la
protection de l’environnement passe par la modification des habitudes de
consommation, en ayant en vue d’assurer la survie environnementale des
générations futures. Il est important de modifier le système de consommation en
étant des acheteurs conscients, c’est-à-dire en ayant conscience qu’en fonction
de sa façon de consommer, chacun co-agit en vue d’un commerce de produits plus
écologiques. Un jour viendra où tous les produits seront écologiquement
corrects et où l’économie sera dépolluée, car exercés en ayant le respect du
milieu ambiant pour principe.
« La Nature est toujours le livre divin où la
main de Dieu écrit l’histoire de sa sagesse, le livre de la vie qui constitue
l’école du progrès spirituel de l’homme en constante évolution, grâce aux
efforts et au dévouement de ses disciples » (2).
Les
manifestations de la vie dans les différents règnes de la Nature, y compris
l’homme, sont l’expression du Verbe divin, à travers une échelle graduelle du
processus de perfectionnement sur la Terre : « la vibration de Dieu palpite dans tous les règnes de la nature, comme le
Verbe divin de la Création infinie, et dans le contexte sans fin du travail de
l’expérience, tous les principes, les individus compris, gagnent en valeurs et
en conquêtes sacrées pour la vie immortelle » (3).
Le milieu
ambiant influe sur l’esprit et bien souvent : « L’environnement, où l’âme renaît, constitue souvent l’épreuve
expiatoire qui aura de puissantes influences sur sa personnalité. Il est
indispensable que le cœur éclairé coopère en bien à sa transformation, en
améliorant et en élevant les conditions matérielles et morales de tous ceux qui
vivent dans sa zone d’influence » (4).
Il y a
beaucoup de polluants qui intoxiquent la psychosphère terrestre, occasionnant
effectivement tous types de cancer. L’une d’elle est la pollution mentale où
l’homme produit une terrible pollution psychique, aussi délétère qu’incontrôlable,
en cultivant des pratiques déplorables, et où il se plaît à s’y obstiner. Cela
interfère aussi dans l’écologie psychosphérique de la Terre, empoisonnant de
l’intérieur vers l’extérieur et troublant de l’extérieur vers l’intérieur.
Aujourd’hui, à
la lumière des sciences médicales, on peut affirmer que le facteur prédominant
dans l’origine du cancer est, sans le moindre doute, le comportement
humain : tabagisme, abus d’alcool, mauvaises habitudes alimentaires et
d’hygiène, obésité et sédentarité, pollutions de toutes sortes ; des
agissements responsables de 80 % des cas de cancer et de 70 % de l’ensemble des
décès. Les cancers qui ne sont que le fruit d’un héritage génétique, c’est-à-dire
qui ne dépendent pas de facteurs comportementaux et environnementaux, ne
représentent que 5 % du total. L’expérience confirme que le cancer est une
maladie de l’individu, potentiellement « karmique ». Nous sommes soumis un
mécanisme de cause et effet qui nous offre la santé ou qui corrige à travers la
maladie, en fonction de nos actes. « Le
corps physique reflète le corps spirituel qui, à son tour, reflète le corps
mental, détenteur de la forme » (5).
Evidemment, il
n’est pas nécessaire d’aller rechercher dans les vies passées la cause du
cancer. En effet, un grand nombre de cas de cancer du poumon frappe des
personnes qui fument lors de leur réincarnation actuelle. De nombreuses formes
de cancer trouvent leur origine dans un comportement moral actuel vicié, dans
une attitude mentale agressive, ou du fait de postulats émotionnels maladifs.
« La mauvaise humeur est un facteur
cancérigène qui attaque une large part de la société d’aujourd’hui »
(6). La haine, la rancœur, la rancune, la colère sont des poisons pour la santé mentale et physique, consommant
l’énergie vitale et offrant des espaces intercellulaires entraînant tant des
déséquilibres que l’installation de maladies. Ce sont des « agents polluants responsables de troubles
émotionnels de grande importance ; ils génèrent des perturbations de
l’appareil respiratoire, digestif et circulatoire. Ils sont responsables de
cancers physiques. C’est la source de désordres mentaux et sociaux mettant la
vie à bas » (7).
Jorge HESSEN
Le 18 novembre 2013
Source :
A luz na mente, revista online
Traduction :
J.E.
Références :
1) F.C.
Xavier, Mandato de amor
2) F.C.
Xavier, Le consolateur, §27
3) F.C.
Xavier, Le consolateur, §28
4) F.C.
Xavier, Le consolateur, §121
5) F.C.
Xavier, Evolution en deux mondes
6) Divaldo
P. Franco, Receita de paz
7) Divaldo
P. Franco, O ser consciente